Vous hésitez encore...?
Chaque semaine, ce sont des centaines de bébés chiens et chats entassés dans des caisses qui sont déchargés de camions en provenance des pays de l’Est. On estime le taux de mortalité à 4 animaux sur 10 avant l’arrivée en animalerie.
Conditions de stockage abominables, fatigue, stress et déshydratation importante, s’ajoutent à la malnutrition et au sevrage précoce de ces petits bébés séparés de leur mère non pas à deux mois (l’âge minimum de sevrage) mais bien souvent à seulement quelques jours.
La toux de chenil, la maladie de carré, l’infestation par les vers et les gâles sont les maladies les plus courantes et peuvent être fatales pour le nouvel arrivant. Malformations, dysplasies, problèmes cardiaques et respiratoires, sont également monnaie courante.
Mais il y en a de moins faciles à déceler : il y a les maladies de l’âme, celles du chiot qui a été séparé de sa mère, celles de sa mère qui devra mettre bas portée sur portée pour être rentable.
Un chiot qui ne pourra ni être sevré ni suffisamment sociabilisé pour être équilibré : il deviendra un labrador mordeur, un retriever agressif, un bull-terrier peureux, destructeur, anxieux, pouvant développer un syndrome d’hyper-attachement qui peut aller jusqu’à des attitudes psychotiques comme l’automutilation.
Ainsi, ce sont des centaines de plaintes qui sont déposées chaque année et seront pour la grande majorité classées sans suite.
Une goutte d’eau lorsque l’on sait que la plupart des adoptants floués ne portent pas plainte ou acceptent un échange standard comme on changerait une cocotte minute qui fuit. C’est pour certains un « chien kleenex », pur produit de consommation.
Pour les besoins de marchandise plus importants, il y a les élevages industriels, bien français : parfois plus de 600 géniteurs sont enfermés dans des enclos à ciel ouvert ou sous tôle (imaginez la température l’été), destinés à faire portée sur portée toute leur vie.
Le principe consiste à enlever rapidement les chiots/chatons à leur mère afin qu’elle ait de nouveau rapidement ses chaleurs et se fasse saillir le plus vite possible… rentabilité, rentabilité…
Voilà ce que vous risquiez d’acheter dans une grande enseigne très réputée il y a quelques mois : un dalmatien prognathe, un bulldog de 4 mois qui semble en avoir 2, un dogue argentin aussi tâché qu’un dalmatien, un boxer cryptorchide à 900 € … Rien qui ne puisse effrayer le néophyte passant par le rayon animalerie, un pot de géranium sous le bras. Vous pensez sortir un chien de l’Enfer, vous en précipitez dix.
N’achetez surtout pas un animal aussi attendrissant soit-il dans une animalerie, car en plus d’adopter un animal fragilisé, malade et perturbé, vous engraissez un trafic juteux qui entraîne la mort de centaines d’autres animaux.
Ce sont des êtres vivants et non pas de la simple marchandise !
Vous voulez aider ou sauver un chien, alors il y a l'adoption. De merveilleux compagnons vous attendent dans les refuges ou en pension.
Si le dobermann est un chien que vous aimez et que vous connaissez, les dobermann de la PAD seront heureux de combler votre attente. Rendez-vous à la rubrique "A ADOPTER".